Des fins insolites pour de grands personnages
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Certaines grandes figures de l’histoire ont connu une mort insolite, parfois stupide ou même comique. Pour les temps anciens, il est souvent difficile de savoir ce qui relève de la légende ou de la réalité, mais, convenons-en, la tradition a souvent plus d’attrait qu’une vérité impossible à établir. Découvrez avec nous ces morts remarquables.
Le dramaturge Eschyle, mort en 456 av. J.-C. en Sicile, aurait, selon la légende, reçu une tortue sur la tête, lancée par un rapace qui aurait pris son crâne chauve pour une pierre apte à briser la carapace ; c’est le crâne qui aurait été brisé…
On ne sait que très peu de choses sur la vie du philosophe grec Héraclite (v. 540 - v. 480 av. J.-C). Au IIIe siècle, Diogène Laërce, se fondant sur des traditions peu établies, raconte qu’Héraclite, atteint d’hydropisie à la fin de sa vie (rétention ou épanchement anormal de sérosité), s’était fait recouvrir de crottes afin de sécher l'humeur qui l’imprégnait. On l’aurait retrouvé mort au bout de deux jours. Selon certains, il aurait été incapable de décoller les excréments et dévoré par des chiens.
Louis III, arrière-arrière-petit-fils de Charlemagne, meurt à 18 ans sans postérité. Alors qu’il poursuivait à cheval une jeune fille qui résistait à ses avances, il se fracasse le crâne contre un linteau de porte le 5 août 882.
Au cours de la troisième croisade, Frédéric Barberousse se noie accidentellement le 10 juin 1190 dans le fleuve Saleph (actuellement Göksu), en Anatolie. Là encore, les sources divergent : il serait tombé dans l’eau avec sa lourde armure et aurait coulé, ou aurait pris un bain et serait mort d’hydrocution.
Le 7 avril 1498, Charles VIII accompagne son épouse Anne de Bretagne pour aller voir une partie de jeu de paume dans les fossés du château d’Amboise. Passant par la nauséabonde galerie Hacquelebac, qui servait de lieu d’aisance au personnel, il heurte violemment de la tête un linteau de pierre d'une porte basse. Peu après, il perd connaissance, on l’étend sur une paillasse et il agonise durant neuf heures avant de quitter ce monde. Mort des suites du traumatisme crânien.
Adolphe-Frédéric, roi de Suède, meurt d'indigestion le 12 février 1771 au palais de Stockholm, après un plantureux dîner : caviar, soupe au chou, hareng et poisson fumés, homard et choucroute, le tout copieusement arrosé de champagne. Enfin, il avait repris quatorze fois du semla, son dessert favori, une brioche fourrée à la crème et aux amandes servie dans du lait chaud.
Claudius Drusus, fils aîné du futur empereur Claude, est mort vers l'an 27 en s'étouffant avec une poire qu'il avait lancée en l'air et tenté de rattraper dans sa bouche, selon le biographe romain Suétone.
Le 13 octobre 1131, Philippe de France, le fils aîné et héritier du roi Louis VI, est tué à l'âge de 15 ans en chevauchant dans Paris. Il a été sacré roi associé à son père deux ans auparavant. Il est victime d’un accident infâmant causé par un cochon domestique qui effraie sa monture. Tombant de cheval, il se fracasse la tête sur une pierre. On parle d'un roi tué par un porc diabolique (porcus diabolicus) et on interdit alors la divagation des porcs dans les rues de Paris.
Enguerrand III de Coucy, grand seigneur qui s’est illustré à la bataille de Bouvines en 1214 et a fait bâtir l’énorme château de Coucy, se tue accidentellement par sa propre épée qui le transperce à la suite d'une chute de cheval.
En 1567, Hans Steininger, maire de Brunau en Autriche, se brise le cou en marchant sur sa barbe, longue de près de 4,5 pieds, soit environ 1 m 40. Ce jour là, il n’avait pas enroulé sa barbe dans son étui en cuir !
Louis de Bourbon-Soissons, seigneur de Condé, meurt le 6 juillet 1641 à la bataille de la Marfée près de Sedan, durant la Guerre de Trente Ans. Non pas tué par les ennemis, mais parce qu’il avait la fâcheuse habitude de relever la visière de son casque avec son pistolet : cette fois le coup est parti accidentellement, le tuant... sur le coup.
Selon certaines sources, le roi de Birmanie Nandabayin serait mort de rire en apprenant d'un marchand italien que Venise était une république et n'avait pas de roi ; il est toutefois plus probable qu’il ait été assassiné par un rival en 1600, ce qui ne se prête pas autant à la plaisanterie.
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