Ballades d'amour
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Les grandes histoires d'amour nous inspirent et nous fascinent, malgré la tragédie qui les poursuit souvent.
Promettre un amour fou, bercé par la musique, sur un somptueux yacht ? Un programme enivrant, et la recette suivie par Aristote Onassis pour séduire la chaste déesse, Maria Callas. Elle avait un mari, vingt ans de moins qu’Ari et était acclamée sur les scènes du monde entier. Mais la nuit passée sur le Cristina O. au large d’Istanbul l’a métamorphosée en amoureuse de légende, sacrifiant tout à sa passion, jusqu’à s’oublier elle-même. La faute à l’ensorceleuse Méditerranée ?
"Lorsque vous écrirez l’histoire de deux amants heureux, placez-les sur les bords du lac de Côme" conseille plutôt Franz Liszt.
C’est à Bellagio qu’il compose, après une lecture de Dante dans les bras de l’ardente Marie d’Agoult, une des plus belles - et des plus difficiles ! - sonates du répertoire. "Je suis le plus heureux des hommes de la terre et me fiche plus que jamais des sots discours et des sottes gens" écrit-il à sa mère. Le second thème en fa dièse majeur emporte au Paradis, celui des amours sereines et des eaux paisibles, où l’on se croit à l’abri des commérages et de l’usure du temps. Las… Marie est inquiète, Franz est trop jeune, trop séduisant.
Pour vivre des amours qui durent, peut-être est-ce sur les flots du Nil qu’il faut embarquer. Y suivre le sillage de la barque sacrée d’Hathor, déesse de la musique et de l’amour plus fort que la mort, pour goûter enfin la sérénité de noces éternellement renouvelées. Chaque année, sous la brûlure de juin, la musicienne aux yeux noirs quittait Denderah pour aller au sud vers le domaine d’Horus, fêter leurs noces joyeuses, rythmées par les sistres, les tambourins et le bruissement des colliers menat. Le retour d’Edfou était suivi par la crue - et avec elle, la promesse d’une récolte prospère. Le Concerto pour piano n° 5 de Saint-Saëns, inspiré de chansons égyptiennes, résonne des échos de la liesse populaire qui saluait cet amour salutaire…
Pour s'imprégner davantage de grandes fresques amoureuses, quelques conseils de lecture :
Pascal Guignard a publié le superbe L’amour la mer, qui raconte la rencontre amoureuse de deux musiciens. Le Journal d’une femme adultère, de Curt Leviant, est un extraordinaire roman sur les amours dangereuses d’une irrésistible violoncelliste. Et la Sonate à Kreutzer de Léon Tolstoï offre probablement le plus troublant des témoignages sur la mystérieuse résonance entre l’entente amoureuse et l’accord musical.
Erica Lehmann
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