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Teotihuacan : la grande cité des Dieux

Le plus grand centre urbain de Mésoamérique

La cité de Teotihuacan était, entre le Ier et le VIe siècle de note ère, le plus grand centre urbain de Mésoamérique avec une population de plus de 200 000 habitants. Son importance économique, sociale et religieuse était si grande qu’elle rayonnait sur l’ensemble du territoire mésoaméricain. Connue comme « la cité des dieux », on ne sait rien de son nom d’origine car ce dernier lui fut donné par les Aztèques lors de leur arrivée sur le plateau central alors qu’ils font du site le lieu de création de leur cinquième soleil. D'où le nom de pyramide du soleil et de pyramide de la lune. On ne connaît pas non plus l’origine ethnique des gens qui résidaient dans cette cité, ni la langue qu’ils parlaient.

Teotihuacan

Cependant, les récentes découvertes réalisées par les archéologues mexicains, et nord-américains apportent quelques éclairages nouveaux. Des analyses isotopiques réalisées sur des squelettes retrouvés à Teopancazco (un quartier résidentiel de Teotihuacan) montrent que la population était originaire de différentes régions mexicaines dont une majorité du plateau central, de la côte du Golfe du Mexique et de la région de Oaxaca. Malgré cette diversité qui fait de Teotihuacan une ville éminemment cosmopolite, on y décèle également une très forte unité culturelle qui transparait dans les représentations plastiques et dans les croyances cosmologiques qui semblent dominer sur l’origine ethnique de chacun. Le pouvoir central est puissant et la société de Teotihuacan régie par un ordre cosmique et religieux dont on ne commence qu’à saisir l’ampleur.

La centaine de squelettes découverts dans la pyramide de Quetzalcóatl, associés à ceux mis au jour plus récemment à la pyramide de la lune, confirment l’importance du sacrifice comme aboutissement de pratiques guerrières. L’architecture de Teotihuacan n’illustre pas qu’un pouvoir politique mais elle est intimement liée à des croyances cosmologiques et religieuses. La volonté de sacraliser la terre est partout présente. Chaque construction acquiert sa dimension rituelle par les offrandes qui lui sont octroyées.

Ces dernières peuvent êtres humaines, animales, constituées par des centaines de céramiques, de haches en jade, de pointes de flèches d’obsidienne ou encore ces étranges sphères de pyrite de couleurs jaune retrouvées dans un tunnel souterrain conduisant au cœur de la pyramide de Quetzalcóatl. Si le culte de Quetzalcóatl (le serpent à plumes) ne fait aucun doute, celui des deux autres pyramides reste encore incertain. La statue de la déesse de l’eau (« Chalchuihtlicue ») retrouvée au bas de la pyramide de la lune, laisse penser à un culte aquatique, alors que la mise au jour de la statue du vieux dieu du feu (Huehueteotl) en haut de celle du soleil suggère une pratique rituelle lié à l’élément feu.

L’association à l’eau se précise avec l’excavation réalisée, il y a quelques mois seulement, sur une petite plateforme de 25m de cotés présente en face de la pyramide de la lune. Elle a révélé la présence de 5 stèles enterrées rituellement ainsi que des canaux d’une profondeur de 3m qui reliaient la plateforme à la pyramide. Ces canaux n’ayant aucune utilisation pratique, ils servaient à canaliser l’eau versée en tant qu’offrande. Relation intéressante si on associe cette découverte avec la composition des stèles en pierre verte, (soit la couleur du jade), la pierre sacrificielle par excellence, associée aussi bien à l’eau qu’à l’épanchement de sang censé «  nourrir la terre ».

Selon L’archéologue Veronica Ortega, c’est tout l’espace entourant la pyramide de la lune qu’il faut reconstruire car en plus de la plateforme, les archéologues ont mis au jour une grande quantité de petits trous de 20 à 25 cm de diamètre et de 30 cm de profondeur dispersés partout sur le sol de la place entourant la pyramide. A quoi servaient-ils ? Dans certains, on y a retrouvé de petits galets mais ils devaient recevoir d’autres offrandes. Ces découvertes nous montrent que l’espace rituel était plus étendu qu’on ne l’imaginait et qu’il se superpose à l’espace public. Pour les archéologues c’est tout un « inframonde » qu’il reste à découvrir à Teotihuacan.

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Avec

Blandine Gautier

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