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Goethe dans la campagne romaine

Une œuvre emblématique du Grand tour

En 1786, Goethe fait son « Grand tour » en Italie. Il en rêvait depuis longtemps, il écrivait déjà en 1770 : « En Italie ! En Italie ! … qui a vu Rome a tout vu ». 

Là, il rencontre le peintre allemand Tischbein qui devient son ami et réalise son portait. « Cela fera une belle peinture. Hélas, ce sera trop grand pour nos logements nordiques », a dit alors Goethe -qui ne l’a jamais vue achevée.


Enveloppé dans son long manteau de voyage blanc, coiffé d’un large chapeau gris, l’écrivain, au repos, a un regard pensif dirigé vers l’infini. Déjà célèbre, il est idéalisé. Il est entouré de ruines antiques sur lesquelles il semble méditer. Le fragment de frise sculptée représente Iphigénie en Tauride, le sujet d’une de ses pièces (1779), dont il récitait les vers à Tischbein.

À l’arrière-plan, le tombeau circulaire de Caecilia Metella, les ruines de Tusculum, et, à droite, un vestige d’aqueduc romain évoquent la passion de l’Antiquité, idéal de beauté et de perfection.  

Johann Wolfgang von Goethe

Une œuvre néoclassique avec d’étranges particularités

La clarté de la composition baignée de lumière, la symétrie et l’équilibre statique ainsi que les références gréco-romaines traduisent le style néoclassique qui domine alors la seconde moitié du XVIIIe siècle, en rupture avec la sensualité et l’expression des passions du baroque et du rococo.

La peinture du portrait présente par ailleurs des défauts anatomiques : la jambe gauche est trop longue, le haut et le bas du corps s’articulent mal. Enfin, Goethe semble pourvu de deux pieds gauches avec les chaussures correspondantes. Des sculptures grecques connues par des dessins qui circulaient alors auraient pu fournir le modèle du corps (statue de Dionysos, fronton est du Parthénon, British Museum, Londres).

Tischbein aurait laissé inachevé le tableau, complété ensuite par un peintre de moindre talent qui aurait reproduit le pied gauche déjà peint, ce que semblent appuyer des études de la couche picturale. Quoiqu’il en soit, la tête de Goethe est incontestablement l’œuvre de Tischbein.

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Avec

Thierry Soulard

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