Les jardins de Malte, oasis en Méditerranée

« De qui et de quoi sommes nous les contemporains ? »… Morgane Uberti regarde ce qui l’entoure comme un entrelacement de temps, plus ou moins proches, plus ou moins autres. Elle se nourrit des montages disparates qui font cohabiter les siècles, sensible à la poésie qu’ils inventent. Chercheuse, elle a travaillé dans divers centres de recherche à Hambourg, Berlin et Madrid sur les temporalités dans l’Antiquité tardive, et cède souvent à la tentation de l’art contemporain pour ouvrir ses conférences. Ses pas de côtés l’ont menée au commissariat d’une exposition à Madrid qui conciliait création contemporaine et Moyen Âge. Sur la route, elle se réjouit des rencontres avec ceux qui vivent et partagent les lieux qu’elle traverse. Parce que ces échanges ralentissent illusoirement le voyage et ancre la présence, ils sont les lucioles qui éclairent et donnent sens aux itinérances.

Formation

• Maîtrise d’histoire de l’art de la Sorbonne

• Docteure de la Sorbonne en Archéologie de l’Antiquité tardive

• DPEA en architecture et patrimoine archéologique

• Chercheuse en épigraphie tardo-antique et médiévale

• Chargée de cours à l’université

Points forts

• Être en mouvement, oser le pas de côté et ne jamais être là où l’on l’attend, ni elle s’attend. Puis ralentir en s’oubliant dans un poème d’Anna Akhmatova

• Off-the record : à chacune de ses écritures scientifiques s’attache un morceau musical. Quand l’histoire sonne - souvent jazz, parfois rock

• Entre deux coups de truelle, lire (et relire !), Les Mémoires d’Hadrien, poussiéreuse, à l’ombre d’une citadelle byzantine. Se perdre dans les temps et y croire.