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Les Castrats : de Naples à Venise
Hommes par la naissance, soumis à la castration, formés dans les conservatoires de musique de Naples, ils sont une réalité de l’histoire de la musique vocale des XVIIe et XVIIIe siècles. Farinelli, Caffarelli, Senesino… Ils sont adulés par le public pour leur ahurissante virtuosité et triomphent sur les scènes lyriques de Naples, de Venise et de toute l’Europe.
Charlemagne, le rêve éphémère
La mort de Charlemagne le 28 janvier 814 met-elle fin au rêve du souverain ? Dès 806, ce dernier avait prévu le partage de l’Empire entre ses trois fils, selon la tradition, mais le destin en avait décidé autrement, puisque lors de son décès, un seul de ses fils, Louis, avait survécu et hérité de la couronne impériale. Toutefois, à la mort de Louis le Pieux, ses fils se déchirent et se partagent l’Empire. Les traités de Verdun en 843 marquent la fin de ce rêve de résurrection de l’Empire romain et jettent les bases des futurs états européens. Toutefois, la figure de Charlemagne acquiert une dimension mythique qui traverse les siècles et inspire les souverains européens qui revendiquent cet héritage prestigieux.
Avec
Thierry Soulard
L’islamisme radical contesté de l’intérieur en Tunisie et en Egypte
Les révolutions arabes qui ont entraîné la chute des pouvoirs dictatoriaux de Ben Ali et de Moubarak, ont porté au pouvoir les frères musulmans. Leur volonté d’encadrer les sociétés tunisienne et égyptienne dans une lecture très stricte du Coran, a suscité des contre-révolutions qui ont abouti à leur éviction du pouvoir, volontairement en Tunisie pour Ennahda et militairement en Egypte. Ce sont ces retournements de situation que nous essaierons d’analyser et de comprendre.
L’EUROPE DANUBIENNE, UN REVE INTERROMPU…
Dans leur rêve d’un empire multiethnique et transnational, les Habsbourg tentèrent, du Moyen-âge à la Première Guerre Mondiale, de faire du Danube le fil conducteur d’une « Europe » politique, économique et culturelle et un pont entre Occident et Orient. C’est à cette aventure, interrompue à Sarajevo le 28 juin 1914, que nous vous convions.
Charlemagne, père de l’Europe
La résurrection de l’Empire romain voulue lors du couronnement impérial de Charlemagne en l’an 800 se marque par une idéologie héritée du césaropapisme de l’Antiquité tardive : le souverain, vicaire du Christ sur la terre, est un intermédiaire entre Dieu et le peuple chrétien dont il assume la charge. A ce titre, il doit veiller sur l’orthodoxie religieuse. Il doit aussi faire régner la justice, encadrer l’économie, entretenir des relations diplomatiques, en bref bien administrer cet empire, posant des principes de gouvernement qui imprégneront les états médiévaux puis les états européens modernes. Ainsi, pour l’Union européenne, Charlemagne est-il le père de l’Europe…
Avec
Thierry Soulard
VENISE : sa renommée musicale aux XVIIe et XVIIIe siècles
Aux XVIIe et XVIIIe siècles l’effervescence musicale de Venise est inouïe : ouverture de son premier théâtre d’opéra payant, destiné à tous les publics ; foisonnement des œuvres lyriques qui vont se développer sous l’influence du grand Monteverdi et dans le sillage des théâtres ; bouillonnement de la vie musicale des quatre hospices musiciens réservés aux jeunes filles orphelines. Venise, partition si contrastée est bien l’un des plus grands centres de la vie musicale en Europe !
PRAGUE(S)
Ville-labyrinthe, ville-palimpseste, Prague développe et superpose, depuis toujours les expériences politiques et artistiques d’Europe centrale. Grand laboratoire de l’Humanisme, du baroque, des pensées juives, de l’Art Nouveau, cette ville, littéraire par essence et par résistance, survivra aux fractures du XXe siècle. Un voyage au cœur d’une des grandes capitales de la « politique des formes ».
Sainte Russie: un parcours historique de l'art dans les cathédrales et monastères
Le baptême de Vladimir, grand prince de Kiev, en 988, marque l’avènement du christianisme en Russie, bientôt suivi par celui d’une architecture héritée de Byzance mais profondément modelée par le génie local. L’église typiquement russe se définit par une croix grecque inscrite dans un carré, avec une coupole en forme extérieure de calotte ou de bulbe. Réprouvant en principe la sculpture, la décoration intérieure, très abondante et pénétrée des principes de la spiritualité orthodoxe, comprend des fresques ainsi que des icônes peintes sur bois qu’assemble traditionnellement sur cinq rangs l’iconostase à l’entrée du sanctuaire. Au cours des siècles, ce schéma subira maintes variations qui lui permettront d’absorber les apports de la Renaissance venue d’Italie, du baroque dit Narychkine, du rococo illustré par l’architecte Rastrelli et du néo-classicisme. C’est ce que nous observerons à Kiev et Novgorod, puis au monastère de Serguiev Possad, à Moscou dans les cathédrales du Kremlin et maints autres édifices, enfin à Saint-Petersbourg dans les monuments religieux dûs aux règnes de Pierre Ier, Elisabeth et Catherine II.
Parmi les Chrétiens d’Orient : les Nestoriens, de la Chine à l’Ethiopie
Lors des grandes crises christologiques qui marquèrent le VIe siècle byzantin, la chrétienté orientale se scinda en trois blocs. L’un, autour de Constantinople ; l’autre autour d’Alexandrie, les Coptes et le troisième autour d’Antioche, les Nestoriens. Chassés de l’empire, ils vont s’installer à Bagdad d’où ils gagneront la Chine par la Route de la soie, mais aussi l’Ethiopie par la péninsule arabique. Nous évoquerons les particularités de cette église, son expansion marquée par des chefs-d’oeuvres culturels et artistiques et ses malheurs notamment à Bagdad.
MERVEILLES DE LA NATURE ET DE L’ART SUR LA COTE DE DALMATIE
Le littoral abrupt et profondément découpé de la Croatie, avec les îles qui l’accompagnent, procure un cadre admirable aux villes anciennes qui le jalonnent. Monuments et œuvres d’art y dévoilent souvent l’influence de Venise, tout en gardant un accent spécifique. Voici donc Zadar, Šibenik, Trogir, Hvar, Korcula, hauts lieux des arts roman, gothique et Renaissance ; Split, où la ville médiévale a curieusement pris place au sein de l’immense palais romain de l’empereur Dioclétien; Dubrovnik, superbe ensemble monumental qui a pansé les plaies de la dernière guerre. Au fond du grandiose fjord monténégrin des Bouches de Kotor, la ville du même nom mérite aussi une visite attentive.
Charlemagne, le héros antique
Dès les débuts de son règne, Charlemagne s’affirme comme un conquérant, étendant vers l’Est le royaume hérité de son père Pépin le Bref. Cette expansion va déplacer le centre de gravité de l’Empire. Le choix d’une nouvelle résidence impériale à Aix-La-Chapelle consacre cette nouvelle organisation géographique, alors que Rome et l’Italie passent aussi sous sa domination. Par ailleurs, le souverain et son entourage sont imprégnés par la culture antique qu’ils souhaitent revivifier, créant une véritable renaissance carolingienne. Le couronnement impérial du 15 décembre de l’an 800 marque ainsi la tentative de résurrection de l’Empire romain, disparu en Occident depuis 476.
Avec
Thierry Soulard
Palais, villas et jardins de Rome
Une promenade dans la Ville Éternelle nous permettra d’admirer quelques-uns de ces palais “au front audacieux” que les grandes familles proches de la Papauté - Farnèse, Colonna, Barberini, Pamphili, etc. - ont fait bâtir et décorer aux temps de la Renaissance et du Baroque. Fresques, tableaux, sculptures, meubles et objets précieux y composent un spectacle somptueux, qui se donne aussi dans le cadre plus intime des villas : Médicis, Borghèse, Farnesina. Notre itinéraire s’achèvera au merveilleux jardin de la villa d’Este à Tivoli.
La civilisation nabatéenne, Pétra
C’est à partir du VIe siècle avant notre ère que l’on commence à parler des Nabatéens. De ce peuple de caravaniers, on enviait sa grande richesse, établie grâce au commerce de produits parmi les plus demandés de l’antiquité, avec un quasi monopole sur l’encens du Yémen et le bitume de la mer Morte. Forts de leur puissance commerciale, ils ont fondé un empire, qui s’est étendu de Damas, en Syrie, à Meidan Saleh, au nord de l’Arabie, dont Pétra fut la première capitale. Au début du IIe siècle, à la suite de la conquête romaine, le royaume cède la place de la province nabatéenne.
Avec
Christine Darmagnac
Pépin le Bref et le triomphe d’une nouvelle dynastie
Pépin le Bref, maire du palais en 741 avec son frère Carloman, se révèle rapidement une personnalité exceptionnelle. Réformant le royaume franc, il a aussi une vision politique et organise un véritable coup d’état en 751. Soucieux d’asseoir légalement son pouvoir, il se fait appuyer par le pape. La cérémonie du sacre, inspirée de la Bible, fait de lui l’élu de Dieu, chargé de la mission de diriger le peuple chrétien. Son oeuvre politique, réformatrice, prépare l’avènement de Charlemagne et le couronnement impérial
Avec
Thierry Soulard
La Gaule mérovingienne : de Clovis à Charles Martel
De tous les royaumes germaniques fondés sur les décombres de l’Empire romain, celui des Francs est devenu le plus puissant et le plus durable. La conversion de Clovis, acte fondateur, a assuré l’appui de l’Eglise et des populations gallo-romaines. Mais les partages successifs du royaume mérovingien selon la coutume franque ont affaibli progressivement les souverains. Les maires du palais, issus principalement d’une seule famille, ont exercé parallèlement un pouvoir de plus en plus important qui va déboucher sur leur prise du pouvoir. Les succès de Pépin de Herstal et Charles Martel, le père de Pépin le Bref, jouent un rôle décisif en préparant le changement dynastique au profit de leur propre lignage, celui des Carolingiens.
Avec
Thierry Soulard
La fin de l’Empire romain, une question d’actualité ?
Entre le IIIe et le Ve siècle, l’Empire romain subit de profonds bouleversements qui partagent alors l’opinion des contemporains : naissance d’une nouvelle société ou recul de la civilisation ? Le système politique se transforme, la prospérité économique recule globalement au profit de la fortune de quelques-uns. La société perd son dynamisme et se fige en un “système de castes”. Un “nouveau climat de religiosité” s’installe, la religion traditionnelle et la philosophie héritée de Platon et d’Aristote disparaissant au profit de multiples sectes d’où finit par émerger le christianisme, qui unit son destin à celui de l’État. Enfin, les peuples barbares aux marges du monde romain, longtemps contenus, immigrent dans l’Empire et le transforment de l’intérieur, jusqu’à entraîner sa fin. Cependant, dans leurs nouveaux royaumes, ils assurent la survie du souvenir de Rome qui les marque encore de son empreinte. Malgré les 1500 ans qui nous séparent d’elle, cette période de mutation profonde nous renvoie à certaines questions du monde actuel…
Avec
Thierry Soulard
La Hanse
La Hanse des marchands puis celle des villes a réuni pendant plusieurs siècles des dizaines de villes autour de Lubeck : les bateaux hanséatiques transportaient d’Est en Ouest toutes les richesses convoitées par l’Occident médiéval. La fabuleuse aventure de cette mondialisation médiévale se lit encore dans les paysages urbains de Gotland, de l’Allemagne, des Pays Baltes, de Novgorod en Russie ou de Bergen en Norvège. C’est sur la trace de ces marchands aventureux que nous vous convions.
Avec
Christine Bousquet
La Renaissance et le rêve
La Renaissance a conféré aux songes une importance extraordinaire. Pour les philosophes, les théologiens, les médecins et les poètes des XVe et XVIe siècles, en rêvant, l’homme s’évade des contraintes de son corps et peut entrer en relation avec les puissances de l’Au-delà, divines ou maléfiques. Loin des questionnements de notre époque marquée par la psychanalyse et renseignée par les neurosciences, cette conception fascine les artistes de la Renaissance, qui sont confrontés en outre à un défi majeur : comment représenter l’irreprésentable ? Seront analysés au cours de la conférence quelques uns des 80 tableaux d’illustres peintres comme Bosch, Durer, Le Corrège, Véronèse…
La Turquie ottomane 1299-1923
L’expansion de l’empire ottoman depuis le XIVe siècle se fait en direction de l’Ouest et non de l’Est. Les Ottomans confrontés à la civilisation byzantine se sont bien gardés de “faire table rase du passé”, bien au contraire, ils ont conservé, adapté voire sublimé l’héritage dont ils étaient porteurs. Sur le plan politique, ils sont les fidèles alliés de la France, largement ouverts aux influences occidentales, comme l’illustre le portrait de Mehmet II par Gentile Bellini et le palais du dernier calife, Dolmanbahce.
Félix Vallotton 1865 - 1925
Venu de Lausanne, le jeune Vallotton acquiert à Paris une solide formation avant d’y exposer dès 1886. Avec ses amis nabis, il participe à la jeune avant-garde qui vénère Gauguin et élabore un style fait d’aplats-colorés cernés de traits simplifiés. Il acquiert une réputation internationale avec ses gravures sur bois dans lesquelles il développe un style proche de sa peinture, marqué par un découpage net des plages de noir et blanc. Il y confirme une vision amère et froide d’un monde clos, voire étouffant.
George Braque 1882 - 1963
De Braque on croit connaître la période cubiste pendant laquelle il explore avec Picasso une des aventures picturales les plus fécondes du siècle dernier. Mais sait-on qu’il y joua un rôle magistral, initiateur de l’introduction des lettres au pochoir et des papiers collés ? Grièvement blessé en 1915, il sera entre les deux-guerres le grand peintre classique des natures mortes ; on en fera le peintre français par excellence. L’exposition de cet automne devrait renouveler l’approche d’une oeuvre célèbre et contrastée.
Naples : l’art d’une capitale méditerranéenne
Moins connue, en fait, que ses environs au riche passé gréco-romain, la ville de Naples est devenue un véritable foyer d’art avec la maison royale d’Anjou, qui y a favorisé l’éclat du gothique en architecture, sculpture et peinture. La domination aragonaise puis espagnole, à partir du XVe siècle, apporte la Renaissance, que suivra le triomphe du baroque, encore vivace au XVIIIe siècle sous Charles de Bourbon. Les édifices religieux, dont la Chartreuse est le plus spectaculaire, ont accueilli alors un magnifique décor grâce aux sculpteurs et surtout à de nombreux peintres tels que le Caravage, Ribera, Caracciolo, Stanzione, Luca Giordano, Solimena. La grandiose résidence de Caserta marque le passage du baroque au néo-classique.
Le printemps de la Renaissance : la sculpture et les arts à Florence de 1400 à 1460
En 1401 a lieu, à Florence, un concours auquel participent Brunelleschi, della Quercia et Gentileschi. Ce dernier emporte l’adhésion du jury, et avec elle, la commande prestigieuse d’une porte de bronze du baptistère Saint-Jean. L’artiste sera à nouveau lauréat pour la dernière porte en 1425 appelée désormais “Porte du Paradis”. D’une porte à l’autre, le talent et le génie des sculpteurs de Florence éclatent aux yeux des contemporains. Comme Masaccio en peinture et Brunelleschi en architecture, Donatello et ses contemporains inventent dans toute la ville les nouveaux canons d’une sculpture vivante. En d’autres termes, une sculpture renaissance !
Les Jésuites : au service de Dieu, du pape ou des hommes ?
L’élection du premier pape jésuite de l’histoire redonne une actualité à cet ordre. Créé à Montmartre par un espagnol, l’ordre des Jésuites visa immédiatement à l’universalisme. Mettant la puissance de ses réseaux d’évangélisation et d’éducation au service de la papauté, ils devinrent très vite un danger pour les royaumes depuis l’Europe jusqu’en Amérique du Sud ou en Extrême-Orient. Leur interdiction et leur renaissance souligna cette puissance qui nourrit depuis lors autant de fascination que de fantasmes.
Avec
Pierre-Alain Mallet
A propos de sculpture grecque
C’est à travers l’art statuaire que les Grecs ont le mieux exprimé leur intérêt pour la figure humaine. De la douce géométrie des idoles cycladiques aux portraits allégoriques du fougueux conquérant macédonien, la représentation du corps humain n’a cessé de s’humaniser. Alors que les silhouettes bidimensionnelles des reliefs funéraires, les bas-reliefs des métopes des temples, la tridimensionnalité des ronde-bosses des divinités se lançaient à la conquête d’un espace vital... toujours fut célébrée la beauté du corps, fondant dans le bronze comme dans le marbre, musculature puissante et sensualité.
Avec
Christine Darmagnac
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