Le 07 mars 2024
Les rendez-vous de l'histoire : "Louis XIV, du zénith aux dernières lueurs du soleil" (La seconde partie du règne 1680-1715) par Thierry Soulard - Cycle de 5 conférences (incluant les Replay)
Avec Thierry Soulard
Notre conférencier Thierry Soulard vous propose un cycle exceptionnel de cinq épisodes de conférences : "Louis XIV, du zénith aux dernières lueurs du soleil" (La seconde partie du règne 1680-1715)
Thierry Soulard, docteur en histoire de l’art, diplômé d’histoire et de l’Ecole du Louvre, conférencier national.
Les débuts du règne personnel de Louis XIV avaient été marqués par de grandes réussites, dont Colbert et Louvois avaient été des artisans efficaces : une politique de prestige, appuyée par des succès militaires qui avaient agrandi le territoire, avait placé la France au premier rang des Etats européens. La glorification de la fonction monarchique s’appuie sur la création artistique dont Versailles s’affirme de plus en plus au cours du règne comme le centre.
Au tournant des années 1680, Madame de Maintenon occupe une place de plus en plus importante auprès du souverain. Le roi très chrétien joue aussi un rôle décisif dans les affaires religieuses : la révocation de l’Edit de Nantes (1685), contraignant à l’exil une part importante des protestants français, a de lourdes conséquences économiques. Les multiples interventions diplomatiques en Europe, soutenues par une politique belliqueuse, entraînent le royaume dans une série de difficultés…
La fin du règne est ainsi assombrie par des problèmes économiques et sociaux, avec des contestations -limitées- de l’absolutisme. La succession du trône d’Espagne et la guerre qu’elle entraîne coûtent très cher à la France, touchée aussi par des famines. Une série de deuils frappe la famille et les héritiers du roi. Le coucher du soleil en 1715 laisse le trône à un enfant de cinq ans, l’arrière-petit-fils de Louis XIV, Louis XV, dont le règne s’ouvre par la Régence, un soulagement pour les sujets du royaume de France…
Rendez-vous les jeudis 7, 14, 21, 28 mars et jeudi 4 avril à 17h
Episode 1 : L’apogée du règne de Louis XIV ; le prestige de Versailles.
Episode 2 : L’absolutisme et ses limites ; les questions religieuses
Episode 3 : Les guerres (1683-1697) ; l’Europe coalisée contre la France µ
Episode 4 : Le tournant des années 1700 ; la succession d’Espagne
Episode 5 : Les terribles dernières années et le coucher du soleil
Réserver (39 €)Le 09 avr. 2024
Café-conférence « La grande aventure de la route maritime Nord, cinq siècles d’explorations » avec Aymeric Peniguet de Stoutz
« Oh ! combien de marins, combien de capitaines… »
La chute de Constantinople (1453) et l’enchaînement des événements politiques européens transforment, à partir du XVIe siècle, l’approche d’une voie maritime arctique reliant l’océan Atlantique à l’océan Pacifique.
De simple spéculation géographique, elle devient un enjeu stratégique et commercial majeur. Etats et aventuriers se lancent à corps perdu dans cette conquête.
Dans le sillage des plus grands explorateurs, de Jean Cabot à Roald Amundsen, en passant par Willem Barentsz, Vitus Bering et Adolf Nordenskiöld, portés par les descriptions d’auteurs fascinants comme Léonie d’Aunet, par les œuvres de peintres et de photographes, parcourons les paysages somptueux et terribles des mers glaciales au long de la route maritime Nord.
Réserver (25 €)Le 25 avr. 2024
Les Rendez-vous de l'Art : "L'apogée de l'art roman au XIIe siècle" par Thierry Soulard - Cycle de 5 conférences (incluant les replay)
Avec Thierry Soulard
Notre conférencier Thierry Soulard vous propose un cycle exceptionnel de cinq épisodes de conférences "L'apogée de l'art roman au XIIe siècle" (les Jeudis à 17h).
Thierry Soulard, docteur en histoire de l’art, diplômé d’histoire et de l’Ecole du Louvre, conférencier national.
L’apogée de l’art roman au XIIe siècle Après une période de tâtonnements et de recherches au cours du XIe siècle, au cours de laquelle avaient été élaborées des solutions originales et parfois très complexes, les maîtres d’œuvres du XIIe siècle rationnalisent les structures des édifices ; l'architecture romane atteint en quelque sorte sa maturité.
L’adoption de la voûte en berceau brisé permet d’élever les monuments à des hauteurs jamais atteintes jusqu’alors : la grande abbatiale de Cluny III (major ecclesia) illustre à merveille cette tentation de la démesure. Les différentes parties des édifices, unies par des liens organiques, s'imbriquent avec de subtils étagements des masses. Au cours du XIIe siècle, des courants stylistiques plus cohérents qu’au siècle précédent se diffusent dans des cadres régionaux : églises d'Auvergne, édifices à coupoles d'Aquitaine, églises normandes avec de nouvelles voûtes à nervures et des passages muraux, et, en Ile-de-France, les débuts de l’architecture gothique, monuments antiquisants en Provence. Les Cisterciens élaborent une esthétique dépouillée qui leur est propre. L’art roman se diffuse à cette époque dans toute l'Europe. Les édifices s’ornent de grands programmes sculptés, sur les grands tympans, sur les chapiteaux, dans les cloîtres…
La couleur, diffusée par les peintures et les vitraux, est omniprésente dans les sanctuaires qui offrent un reflet terrestre de la Jérusalem céleste, constellée de gemmes étincelantes.
Rendez-vous les jeudis 25 avril, 2, 23, 30 mai et 13 juin à 17h.
Réserver (39 €)