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Azerbaïdjan capitale Bakou, un nouvel Eden ?

Le Grand Caucase borde le Nord du pays et vient mourir dans la mer Caspienne à Bakou, tandis que le Petit Caucase l’enserre au Sud, du côté de l’Arménie pour finir en douceur vers l’Iran. C’est un pays relativement petit par la taille mais aujourd’hui sa capitale compte trois millions d’habitants.

Etape importante de la Route de la soie, Bakou recevait les caravanes de marchands du premier millénaire avant J.-C. jusqu’à ce que cette épopée se termine, au XVème siècle, tuée par le trafic maritime et la création des différentes « compagnies » qui commerçaient sur toutes les mers du globe. Cet axe qui venait de Chine jusqu’en Europe servait à la diffusion de marchandises rares, la soie bien sûr, tant que la Chine en gardait le secret, mais aussi la poudre à canon, les boussoles, les pierres précieuses, les céramiques et porcelaines, les étoffes de laine ou de lin, le jade, l’ambre et l’ivoire, le laque, les épices, les métaux précieux, les armes, etc. La Route de la soie, à laquelle est très souvent fait référence en Asie Centrale, désigne un réseau ancien de routes commerciales entre la Chine et la porte de l’Europe qu’est la Turquie. Elle monopolisa les échanges Est-Ouest pendant des siècles. De cette époque Bakou a gardé un caractère cosmopolite comme entre deux mondes: l’Orient et l’Europe. La péninsule d’Absheron sur laquelle elle est située est le dernier bras tendu sur la Caspienne vers l’Asie. Cette langue de terre dédiée notamment à la viticulture et à l’élevage ovin est aussi un des premiers lieux historiques de l’exploitation du pétrole. Le naphte, comme on l’appelait dans l’antiquité, gorgeait le sous-sol, il sortait naturellement de terre et se répandait en nappes visqueuses que l’on canalisait pour un usage de lubrifiant et de produit inflammable. Pendant les deux dernières décennies du XIXe siècle et les deux premières du XXe siècle, Bakou fut l'un des principaux centres de production pétrolière dans le monde. Ce statut généra une richesse substantielle, comme en atteste l'extrême qualité des édifices de cette période.

Mais voilà que cette ville fortunée, outre ses façades de verre et de métal, offre le spectacle de vieilles demeures ottomanes ainsi que d’hôtels particuliers Belle Epoque. Etant l’une des plus anciennes villes du Caucase, elle entend bien mettre ces atouts-là sur le devant de la scène. Icheri Sheher, le cœur de la cité du XIIè siècle, a gardé ses trois murailles d’origine (classées par l’Unesco en 2000), ses ruelles pavées, ses maisons ottomanes aux portes de bois magnifiquement sculptées, aux balcons de fer forgé et ses palais. Le grand Rostropovitch qui est originaire de Bakou aimait déambuler dans les venelles obscures, il considérait le palais de Shirvanshah comme le plus bel endroit du monde…C’est d’ailleurs le lieu emblématique de l’indépendance du pays entre le IXè et le XVIè siècle. Ce palais fut construit par Khalilullah Ier au XVè, lorsque la capitale Shamah fut finalement abandonnée au profit de Bakou. Tout de grès doré, il reste une merveille de décorations aux motifs géométriques et calligraphiques (Islam oblige) des plus délicats et fait bien sûr, penser aux palais de rêves des villes d’Iran. C’est à l’extérieur des fortifications que s’est effectué le développement moderne et les architectes azerbaïdjanais ou polonais ont, avec beaucoup de talent, aménagé le bord de mer avec des parcs et des promenades, des jardins et des fontaines sur des kilomètres. Dans le cœur XIXè de la cité, s’étalent, le long de rues aérées, les exemples d’une architecture aux styles multiples qui rappellent les façades haussmanniennes, les palais vénitiens, les monuments italiens mêlant sans gêne le gothique au style troubadour, le classique au rococo, sans oublier l’Art déco.

Aujourd’hui Bakou fait marche forcée vers le modernisme, elle en a les moyens, elle veut s’affranchir de la lourdeur de son passé soviétique (1922/1991). La ville s’équipe de gratte-ciel rutilants et convoque les grandes signatures de l’architecture : Zaha Hadid a conçu le superbe centre culturel Heydar Aliyev. Elle fait feu de tout bois dans l’organisation d’événement internationaux, sports, spectacle et puis aussi musique classique. La maison natale de Rostropovitch est devenue un musée. Depuis 2007, année de sa mort, sa fille qui dirige la fondation Mstislav Rostropovitch organise chaque année, début décembre, avec le concours du ministère de la culture de l’Azerbaïdjan et la fondation Gueïdar Aliyev un magnifique festival où les jeunes musiciens et interprètes sont mis à l’honneur.

I. Aubert

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