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Si vous vous promenez avec de jeunes enfants en Égypte, vous pourrez leur raconter que le frère de Cléopâtre est arrivé sur le trône à une dizaine d'années... Et que la sulfureuse reine en avait 17 ! Toutankhamon lui aussi, devient pharaon à 9 ans.
Et le grand Ramsès règne sur son pays dès 14 ans. Car ce pays, dont la culture nous semble si obsédée par la vie après la mort, était souvent dirigé par des gens jeunes. Il y a peut-être là une des sources de l'enthousiasme et de l'audace qui se dégage de ces merveilles ?
S’il y a un enfant chéri de Vienne, c’est lui sans hésiter. Bien qu’il n’y soit pas né, son nom y reste attaché. Il s’agit bien sûr du divin Wolfgang. Il a 12 ans quand il y crée Bastien et Bastienne.
Un opéra à 12 ans ! On a du mal à imaginer comment un enfant si jeune peut maîtriser l’écriture de l’orchestre, des voix, même si l’œuvre n’a que trois personnages.
De ses débuts de prodige, il reste d’ailleurs un parfum d’enfance qui plane sur l’œuvre de Mozart et dont notre imagination a du mal à se défaire. Le pianiste Arthur Schnabel l’a magnifiquement résumé en une formule célèbre : "Mozart est trop facile pour les enfants et trop difficile pour les adultes".
Si vos enfants vous demandent de leur acheter un casque de vikings, vous aurez un bon argument pour leur dire non : car il est hautement vraisemblable qu’aucun conquérant venu du nord ait jamais porté un tel couvre-chef pour aller au combat.
Les seuls casques dont nous ayons trace étaient plus légers, assez simples avec parfois une arcade pour protéger le nez. Les casques à cornes, qui existaient bien sûr, semblent avoir été davantage liés à des rites religieux.
Alors d’où vient cette association entre les casques à cornes et les vikings ? C’est un pur mythe romantique, fixé à jamais par Carl Emil Doepler qui en confectionna pour les dieux et les héros de la première du Ring de Wagner. Effectivement, ils sont plus commodes sur une scène d’opéra que sur un champ de bataille.
Deux petits garçons qui tètent le sein d’une louve. C’est l’image de la fondation de Rome. Deux petits exilés qui puisent leur puissance dans une nature nourricière et vont fonder le plus grand empire du monde.
L’un d’eux, Romulus sera le premier roi de Rome au huitième siècle avant JC. Mais ce qu’on sait peut-être moins, c’est que son très lointain et indirect hériter, le dernier empereur romain d’occident à la fin du cinquième siècle après JC s’appelait aussi Romulus.
Par une ironie de l’histoire la cité-monde termine par où elle a commencé. Ce qui rend le parallèle encore plus saisissant est que le dernier Empereur est lui aussi un enfant. Il a 14 ou 15 ans quand il est couronné, pour servir de prête-nom à son père, avant d’être déposé 10 mois plus tard par le barbare Odoacre. D’un Romulus à l’autre.
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